Transports publics genevois

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Monsieur Nicolas d’Amico, notre guide, nous fait découvrir pendant plus d’une heure l’immense bâtiment des TPG du Bachet-de-Pesay au Grand Lancy. L’imposant édifice rose-violet accueille le siège social de l’entreprise, les services administratifs, les ateliers de maintenance et le dépôt des véhicules. Un autre site est en cours de construction à Meyrin. En 2018, ce dernier remplacera celui de la Jonction.

Image internet Bâtiment du siège social, du service administratif et du dépôt des TPG

Le parc des TPG compte 440 véhicules, dont une centaine de rames de tramway, plus de 90 trolleybus, 230 autobus ainsi qu’une centaine de bus ou minibus appartenant aux sous-traitants.

Le dépôt, c’est plus de 50’000 m2 sur trois niveaux. Dans ces locaux, on s’occupe de la maintenance lourde des véhicules, mais aussi de domaines divers comme la sérigraphie.

Nous nous arrêtons à l’atelier « roues ». Comme pour tout véhicule, celles d’un tramway s’usent. Par conséquent, elles sont contrôlées tous les 20’000 kilomètres, soit trois fois par année.

Dès qu’un véhicule a terminé sa journée et rentre au dépôt, son pantographe, élément ultra-sensible, est systématiquement contrôlé.

 

Image internet   Des livrées publicitaires autocollantes habillent un ou plusieurs véhicules chaque année

Les équipes travaillent en trois-huit. Un roulement de huit heures consécutives par trois équipes sur un même poste assure un fonctionnement permanent sur 24 heures.

Une cinquantaine de corps de métiers composent les équipes : mécaniciens, électriciens, menuisiers (le sol des véhicules est en bois), carrossiers, tuyauteurs (nous avons pu voir les tuyaux spécialement usinés pour les freins à sable), selliers, vitriers, etc.

Le dépôt des TPG abrite également les véhicules historiques. Un dimanche par mois, d’avril à septembre, un vieux tram circule sur une partie du réseau pour la plus grande joies des passagers

Nous avons également visité la maintenance des distributeurs de tickets et de la signalétique qui est, elle aussi, effectuée au dépôt.

Dans les ateliers, on prend grand soin des véhicules pour la sécurité des passagers, mais également pour leur coût. Celui d’un tram varie entre 2 millions et demi à 5 millions. Ce prix comprend également son outillage, son ordinateur, ses pièces de rechange et la formation du personnel. Quand le véhicule aura fait son temps, le contrat de vente stipule qu’il sera repris par le vendeur.

Le personnel des ateliers assure aussi l’ensemble de l’entretien du réseau.

Au bon vieux temps, le danger pour les voyageurs n’était pas le même que celui d’aujourd’hui …

Monsieur Marc Bodenon, préposé à la sécurité dans les véhicules, nous a encore fait bénéficier d’une démonstration de l’utilisation adéquate des transports en commun.