Remédier au vieillissement de la mémoire

Céline Bürki, psychologue et doctorante à l’Université de Genève nous a présenté une image réconfortante du cerveau qui ne vieillit pas si mal, si on entraîne sa mémoire
A travers un brain training et des jeux, il est possible de changer et d’améliorer les performances du cerveau et  on peut progresser à tout âge.
Dans ce but, il faut alimenter la mémoire, accroître la concentration, apprendre à réagir rapidement et à réfléchir efficacement. Enfin, il s’agit de booster sa confiance en soi.
Au cours de l’âge adulte, on assiste à un déclin général. Si la vitesse de traitement des informations va moins vite, les reflets des acquits culturels augmentent. Avec beaucoup d’expériences, nous faisons l’acquisition de stratégies aptes à résoudre les problèmes.

Entraînement de stratégie

On peut utiliser la méthode des lieux : apprendre par cœur un parcours, puis associer lieux et mots. Ensuite rappel à partir des mots; cette stratégie mnémotechnique apporte une nette amélioration  de  la performance.
Jeunes et personnes plus âgées sont capables de changement et avec les entraînements, on remarque des changements cérébraux dans la région préfrontale.
Les recherches menées à l’Université ont pour but de mieux comprendre  le vieillissement cognitif  et de retarder le seuil de dépendance chez les personnes  âgées.

La sécurité alimentaire

Le chimiste cantonal adjoint, le Dr André Cominoli, nous a présenté les activités du SCAV, autrement dit le Service de la consommation et des affaires vétérinaires.
Chaque canton suisse dispose d’un service identique, avec des pôles de compétence répartis entre les régions afin d’optimaliser leur travail.
Avant tout, le SCAV inspecte les denrées alimentaires, l’hygiène des établissements publics et contrôle l’innocuité des denrées alimentaires et des objets usuels (cosmétiques, vaisselle, emballages, bijoux, etc.). Cette vaste tâche a également pour but de lutter contre les tromperies en matière de composition des produits alimentaires, mais aussi de déclarations d’étiquetage et de publicité. Les piscines sont aussi sous la loupe de ce service.
Quant aux affaires vétérinaires, elles vont de la protection des animaux, des conditions de leur commerce, des épizooties et de l’hygiène des viandes à la prévention en matière canine.
Bref, le SCAV veille sur notre santé en s’assurant de la qualité des aliments, de la bienfacture de leur conditionnement et de l’hygiène de tous les endroits (magasins, restaurants et fabriques) où ils passent.

Bouger ! C’est la santé

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«Rester mobile et autonome (à tout âge)», c’est le message que nous a apporté le docteur François Loew.
La mobilité, (première cause de handicap chez les Seniors) a le grand avantage de nous permettre de continuer à vivre indépendant à domicile.
Le 50% des personnes de plus de 75 ans souffre de faiblesse musculaire, d’arthrose, de douleurs, de problèmes neurologiques, de troubles de l’équilibre et de la marche d’où le risque de chutes et de fractures. De ce fait, le risque d’entrer en EMS est trois fois plus grand.
Le comportement n’est pas toujours adapté. La sédentarité, l’alimentation insuffisante, les médicaments inadéquats ou en excès, ainsi que les abus d’alcool sont des facteurs de risque. A un certain âge, il faudrait aussi être prudent dans les escaliers, sur des échelles ou un escabeau. Il ne faut pas hésiter à utiliser une canne, un déambulateur ou un fauteuil roulant et mettre des chaussures convenables.
Par un petit tour d’horizon personnel, chacun peut savoir s’il est concerné et remédier à cet état de choses, éventuellement, avec l’aide d’un professionnel.
Mais à tout âge, on peut augmenter sa mobilité et améliorer sa condition physique. Par exemple, en ayant une alimentation équilibrée et en faisant 30 minutes d’activité par jour.
On peut également sécuriser son domicile par des mesures simples: rampe d’appui, tapis fixés, bon éclairage, tapis et poignée dans la baignoire.
En définitive, trois axes se dégagent prioritairement

  • Améliorer l’équilibre, la force et la démarche, en plus d’apports nutritionnels suffisants.
  • Diminuer les dangers de l’environnement.
  • Diminuer le nombre de médicaments et réduire les psychotropes (en parler à son médecin).