La Ruche

La ruche est une association d’utilité publique qui œuvre pour la réinsertion professionnelle des personnes en situation de précarité. Le public visé est composé de personnes fragilisées souffrant d’un isolement au sein de la société et qui nécessitent des conditions d’aides et de sécurité.

Michel Huwart fondateur de l’Association « La Ruche »

Le responsable de l’association, Michel Huwarth, a monté cette structure qui travaille avec l’Assurance invalidité et l’Hospice général.

« Nous nous adressons à des personnes en rupture sociale et (ou) professionnelle liée à une perte d’emploi. Après une courte période de chômage, suit une période destructrice où il n’y a plus de droit à l’aide. Le mental ne suit pas. Pas de rentrées financières, plus de logements, etc. L’aide de l’Hospice général permet de souffler un peu. Mais l’oisiveté pèse… »

Image internet        ..suit une période destructrice …

C’est à ce moment crucial que La Ruche intervient. Sur la base de volontariat, elle remet les intéressés dans le monde du travail. Ils retrouvent des horaires, des motivations, la confiance et réintègrent le monde du travail.

« J’ai voulu fonder une sorte d’entreprise avec des clients à qui on offre un service, poursuit Michel Huwarth. La valorisation est importante. »

image internet    « La valorisation est importante. » « L’échange entre clients et travailleurs est important. »

Ces travailleurs volontaires sont parfois sans emploi, suite à un problème physique après un accident. Ils perdent une certaine autonomie et se retrouvent à l’AI. Sourds et malentendants se  retrouvent parfois aussi précarisés. » On peut être très vite en perte  de vitesse et les jeunes sont également concernés. Un engrenage se met en place, il faut arrêter le processus. »

L’Association vit de manière autonome, sans subvention. « Nous avons la volonté du travail bien fait. Nos tarifs sont bas et nous ne faisons pas de concurrence déloyale aux entreprises. L’échange entre clients et travailleurs est important. »

« Au sortir de l’Association, nos membres ont les armes pour continuer la route, rassurés et plus confiants en eux », conclut Michel Huwarth. »