Les coulisses de l’Escalade

Edourad Elzingre; BGE

Pour la dernière conférence de l’année, Jacqueline a choisi de nos présenter les « Coulisses de l’Escalade », un sujet un peu méconnu, qui a passionné un public de plus de 40 personnes. Chacun connait l’histoire de l’assaut de Genève par les troupes savoyardes qui en fait étaient composées de plus de mercenaires que de gens du cru. Après avoir évoqué la bataille et les enjeux politiques qui lui étaient liés, Jacqueline nous a parlé de la vie à Genève à cette époque. On ne nageait pas dans l’opulence, et les repas étaient souvent composés de pain, toujours dur, trempé dans la soupe. On buvait peu d’eau, car trop polluée. Elle était remplacée par du vin ou du  cidre.

Les familles étaient nombreuses, car beaucoup d’enfants mourraient jeunes.

L’« Académie de Genève » comme on l’appelle alors sort de terre dès 1558. Restauré et transformé de façon exemplaire, le Collège Calvin a retrouvé sa grandeur austère et majestueuse.                                                                                                                                        Image Internet

Le Collège, dirigé par Théodore de Bèze, était fréquenté uniquement par les garçons.

Les imprimeurs installés dès les années 1530 imprimaient surtout la Bible qui, sous le manteau, grâce à des colporteurs, a pu être largement distribuée dans le Royaume de France.

11 juillet 1603, le duc de Savoie Signe à contrecœur le Traité de St Julien. Genève, sera dorénavant traitée sur un pied d’égalité non seulement par son menaçant voisin mais aussi par les grandes puissances européennes.        Edouard Elzingre MAH

L’industrie est en régression. La principale activité, la soierie, s’éteint. Il faudra attendre quelques années pour que l’horlogerie et les métiers d’art qui lui sont associés : orfèvrerie, bijouterie, gravure, émail passent au au-devant de la scène et s’exportent dans toute l’Europe.

Jacqueline a écumé la documentation, les écrits relatant cette époque et internet. Un vrai travail de recherche sérieuse et solide. Merci pour cet éclairage inédit d’une période agitée.

Puis tout le monde s’est retrouvé autour d’un lunch bien fourni, suivi par le bris fracassant de la marmite en chocolat.