Dix ans : une fête prodigieuse

C’était évident, nous allions fêter les dix ans des 55+ en fanfare et avec faste. Pas si facile…Nous nous sommes creusés les méninges et avons finalement choisi comme thème le sud, l’Italie, le pays de nos vacances, joyeux coloré, gastronomique et riche en découvertes.

En fin de matinée, dans un décor créé par Kathrin, la mise en place est terminée.

Le menu d’abord ! En pianotant sur son ordi, Jacqueline a trouvé la recette du « pollo alla cacciatora », un plat goûteux plein de saveurs. Nous l’avons d’ailleurs testé avant de l’adopter.

En entrée : insalata caprese

Nous l’avons soumis à Lorenzo Sofia, qui a su magnifiquement le réaliser avec des pommes de terre grenaille et des haricots beurre. Pour l’apéro : cubes de parmesans, rondelles de salamis, olives et feuilletés, arrosés de Prosecco. Le poulet était accompagné d’un merlot de Vénétie tout en rondeur et en profondeur. Pour le dessert : une cassata imbibée de marasquin. Et pour finir en beauté, un Limoncello que chacun a siroté avec gourmandise.

Mais tout a commencé par le gâteau d’anniversaire, en l’occurrence un somptueux pain garni de dix bougies.

Puis, en introduction, Jacqueline a conté le sud, l’Italie et toutes les sensations qu’évoquent ces contrées.

Nous avions mobilisé pour le service : Kathrin, Lidia, Ursula, Francesco et Stanislas ; Eliane et Salvatore s’occupaient des boissons ; Anne-Françoise et Willy remplissaient la caisse. Lise et Jacqueline étaient au four et au moulin !

Tout a marché comme sur des roulettes. Le personnel était parfait et personne n’a dû attendre son assiette ou manger froid. On a rarement vu une équipe aussi coordonnée et efficace.

Le chœur des Seniors

Les participants étaient accueillis au son de la trompette d’Adriano Bassanini, notre homme-orchestre pour toute la soirée. Il a enchaînée sur des mélodies italiennes, nous a fait chanter du bel canto et des chansons populaires. Le chœur des seniors a retrouvé toutes les mélodies de sa jeunesse et il a donné de la voix.

Pour le final : une joyeuse chenille

Tous ces airs entraînants ont donné la bougeotte à certains qui se sont mis à danser et une chenille hilarante a clos cette soirée épatante, voire prodigieuse.


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La maison du Salève

La ferme de Mikerne, aujourd’hui la Maison du Salève est installée dans un bâtiment du XVIIIème siècle, ancienne propriété de la Chartreuse de Pomier. 

Belle après-midi. Sous la conduite d’une guide très intéressante, nous avons visité la Maison du Salève, une ancienne ferme dépendant des Chartreux de l’Abbaye de Pomier. Ancienne grange, c’est un exemple caractéristique de l’Architecture du Genevois au XVIIIe siècle. Toutes les fonctions de la ferme sont regroupées sous un même toit (logis, écuries, étables, foin). Nous pénétrons d’abord dans la grande cuisine qui desservait deux familles, la seule pièce chauffée par une grande cheminée dans laquelle était percé un orifice. Il servait à évacuer les cendres, utilisées ensuite pour faire la lessive. Les pièces de viande étaient fumées dans cette cheminée et pendues à une crémaillère, d’où l’expression « pendre la crémaillère » pour inaugurer une habitation. La pièce adjacente était également chauffée par cette cheminée et il y en avait une deuxième à l »étage. Des tuiles ont été retrouvées avec le logo de l’abbaye de Pomier, c’est ce qui a permis de retrouver quels ont été les occupants des lieux.

La chartreuse de Pomier (pro murus), toute proche, est née grâce à une donation de Guillaume 1er Comte de Genève et de Vaud en 1170. Aujourd’hui, dans ce site se déroulent mariages, séminaires et réceptions.

La construction du bâtiment a été faite avec des matériaux trouvés sur place : de la chaux avec du calcaire du Salève.Un grand auvent protège la cour, il repose sur des bras de force en bois, ainsi que sur le prolongement des deux murs pignons qui abritent la cour du vent. La maison est orientée nord-est/sud-ouest afin d’être parallèle aux vents dominants, notamment la bise qui souffle du nord. Sur le mur nord, il y a une petite fente en forme de meurtrière qui permet de rafraîchir le garde-manger.

Au premier étage, un petit musée est dédié au Salève, à sa géologie, à ses habitants. La montagne fut un refuge des hommes à l’âge du bronze, puis les Allobroges et les Gallo-Romains s’y succédèrent.

L’entrée de la Gorge d’Orjobet, du nom du paysan qui l’a fait découvrir à Horace-Benédict de Saussure 1740-1790. Ce scientifique, botaniste, physicien et géologue Genevois est considéré comme le père de l’alpinisme. Le Mont-Salève lui servait de laboratoire et de terrain d’entraînements pour ces futurs ascensions dans les Alpes.

Dans la période moderne, le Salève et ses falaises ont été un laboratoire pour les sports de montagne et les scientifiques, en particulier pour Horace-Bénédict de Saussure. La montagne a été le berceau de la naissance de la varappe. En 1887, la première société de sauvetage en montagne a été créée.

Une grande maquette illuminée retrace encore les divers itinéraires parcourus par les promeneurs et grimpeurs. Un espace passionnant à découvrir.

Les participants à cette sortie instructive et gourmande.

Pour clore cette captivante visite, un goûter a été servi dehors, avec des produits de la Ferme de Follon : charcuteries variées, fromages et délicieux pain et de la tarte aux pommes pour conclure.

Asperges sauvages

Et surprise finale, Salvatore a déniché un coin à asperges sauvages, tellement nombreuses que chacun en a reçu une gerbe…


 
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Des Genevois très… suisses

"Typiquement suisse"

« Typiquement suisse »

Quoi de plus naturel que de fêter le rattachement, en 1814, de Genève à l’Helvétie par une soirée typiquement suisse ? C’est donc tout-à-fait normalement et avec enthousiasme que nous avons organisé une manifestation mêlant folklore, gastronomie, musique et histoire.

P1030760Tout a commencé par le discours de Jacqueline, une histoire d’amour entre l’homme et sa terre, la Genève vigneronne, pleine de surprises et de soubresauts. Médusé et accroché, notre public a été tout ouïes.

En attendant un excellent musca sec, dont le nez très aromatique ...

En attendant un excellent Muscat sec, dont le nez très aromatique …

L’apéritif a suivi avec un excellent muscat sec de chez Gavillet à Anières où nous avions aussi sélectionné un gamay gouleyant et harmonieux pour accompagner la suite du repas. La gastronomie, parlons-en : suisse de bout en bout. D’abord petite salade du potager genevois servie avec une terrine très goûteuse, puis risotto au merlot avec ses luganighe, donc honneur au Tessin et pour finir meringues nappées de double crème de Gruyère, tout l’arôme de Fribourg dans ce dessert. Et enfin pour faciliter la digestion, petit verre de grappa, tout droit venue du Tessin.

Tout au long du repas, accordéon et cors des Alpes nous ont entourés d’une atmosphère joyeuse et chaleureuse. Puis est venue l’heure des chants issus du répertoire romand et tessinois. Chacun y a mis du coeur dans une production groupée très mélodieuse (!).

P1030823Nous avons eu la chance d’être secondé tout au long de la soirée par cinq jeunes du Parlement des Jeunes de Chêne. Ils ont été d’une aide précieuse et n’ont pas ménagé leur efforts.

P1030826A l’heure de se quitter, la mélancolie était au rendez-vous et tout le monde songeait déjà à la prochaine fête. Surprise, surprise…

Merci aux photographes d’un soir

Les maîtres de la charcuterie

M. Bernard Petry, notre guide, insiste sur les normes d'hygiènes tants pour les visiteurs que pour les employés

M. Bernard Petry, notre guide, insiste sur les normes d’hygiène tant pour les visiteurs que pour les employés

Les compétences de DelMaître ne sont plus à prouver, maître dans l’art de la charcuterie, c’est une des cinq sociétés qui composent le groupe Laiteries Réunies. Elle propose une gamme qui comprend une centaine de recettes de base pour un assortiment d’environs 300 articles, entre autres saucisses à griller et à cuire, charcuterie cuite et à manger crue, produits salés fumés, jambons cuits et crus.

Parfaite maîtrise des outils, rapidité, dextérité et grande concentration des bouchers !

Parfaite maîtrise des outils, rapidité, dextérité et grande concentration des bouchers. Très impressionnant !

Dans des locaux modernes et quasi aseptisés, les 80 employés s’appliquent à préparer des produits irréprochables. Notre visite commence devant une stupéfiante valse de couteaux maniés par deux artistes de la lame. Avec une dextérité et une vitesse confondantes, ils manient leur outil de travail afin de découenner, de dégraisser et de parer des jambons qui sont ensuite suspendus, soit pour être fumés ou découpés.

Avant cuisson, les saucisses de veau sont roses

Avant cuisson, les saucisses de veau sont roses

La confection des saucisses de veau est aussi impressionnante. Dans une cadence toute horlogère, un ouvrier est préposé au remplissage des boyaux et un autre les suspend en rangs réguliers sur une potence.

Monsieur Petry, notre cicerone, explique que le rôle de chacun est primordial. Même le travail à la chaîne, comme la mise en barquettes des lardons, exige dextérité et précision. Chacun est parfaitement maître de ses gestes et sait exactement comment procéder. Si une personne vient à manquer, c’est toute la chaîne qui en pâtit.

Tout le personnel est formé et informé sans distinction de fonction ou de niveau hiérarchique. Chacun est un maillon indispensable sur la chaîne de la qualité.

Au bout de la chaîne, la cagette sera remplie en fonction de la demande du grossiste

Au bout de la chaîne, la cagette sera remplie en fonction de la demande du grossiste

Del Maître ne badine pas avec la sécurité alimentaire : locaux parfaitement entretenus, zone stérile, gestion rigoureuse du stock et traçabilité par informatique. Tous les collaborateurs revêtent une tenue de travail utilisée une fois seulement.

En mangeant une tranche de jambon, nous n’avions jamais pensé qu’une telle rigueur et qu’un travail aussi minutieux et soigneux précédaient la vente en rayons.

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Que la lumière soit !

Il semble qu’à l’origine, la Fête de la Lumière était une manière de conjurer les mauvais sorts et de célébrer le retour progressif des jours qui s’allongent. Au Nord, jusqu’à la Santa Lucia, le jour ne dure que 4 heures.

Il semble qu’à l’origine, la Fête de la Lumière était une manière de conjurer les mauvais sorts et de célébrer le retour progressif des jours qui s’allongent. Au Nord, jusqu’à la Santa Lucia, le jour ne dure que 4 heures.

Fête de l’année, la Santa Lucia a rassemblé plus de 60 personnes à la Salle des Peupliers, toutes réunies pour célébrer la lumière qui renaît au solstice d’hiver.

Spécialités suédoises

Spécialités suédoises

Saucisses d’élan, crevettes, harengs, lussbull, boulettes de viande, confiture d’airelles, toutes les tables regorgeaient de nourriture issue la culture suédoise. Pour accompagner ces mets nordiques, un frétillant vin blanc italien et l’inévitable Glögg.

Les participants captivés par les contes du nord

Les participants captivés par les contes du nord

Mais plus encore, les participants ont été captivés par les deux récits de la conteuse, madame……..qui nous ont transportés dans l’univers des trolls et  ours blancs, pour suivre ensuite la course palpitante d’un petit garçon à la recherche du soleil.

Lucie couronnée de bougies et ses demoiselles d'honneur chantent le retour des jours qui s'allongent

Lucie couronnée de bougies et ses demoiselles d’honneur chantent le retour des jours qui s’allongent après des mois d’obscurité

Clou de la fête, un groupe de jeunes filles au pair suédoises, couronnées de fleurs et tout de blanc vêtues, couronne de bougies sur la tête pour l’une et bougie en main pour les autres ont interprété l’air de la Santa Lucia et bien sûr et des mélodies de circonstance mélancoliques ou joyeuses.

Dès le matin, le comité s'active en cuisine !

Dès le matin, le comité s’active en cuisine !

Pour une fois, Il faut citer les acteurs de cette manifestation qui a fait beaucoup transpiré tout le comité.

Mise en scène et réalisation: Jacqueline de  Bay

Assistantes: Hannelore Morin, Eliane Rochat, Lise Wyler

Subsistance: les mêmes avec Hélène Gumy et Katherine Zoss

Service: le comité épaulé de Pierre et Francesco

Rangement, vaisselle, débarras: tous

Sur une idée de Lise Wyler qui n’imaginait pas que cela prendrait une telle proportion.

Couronnée de feuillage, les demoiselles d'honneur de Lucia, distribuent les petites pains au safran, les lussebulle

Couronnée de feuillage, les demoiselles d’honneur de Lucia, distribuent les petites pains au safran, les lussebulle

 

La Vie est la plus belle des fêtes 


 
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La cuisine de l’hôpital

Hygiène oblige, le visiteur est équipé de la tête aux pieds d'une tenue de protection

Hygiène oblige, le visiteur est équipé d’une tenue de protection

Gigantesque entreprise culinaire, la principale cuisine de l’hôpital nous a ouvert ses portes. Les chiffres sont pharamineux, cette structure sert 3 millions de repas par an et, en plus, elle assure aussi le ravitaillement de Belle-Idée, Loex,  Bellerive et Trois-Chêne. Environ 3 millions de patients sont donc nourris chaque année et, en plus,  il faut compter le million d’usager des restaurants. Bref, on l’aura compris, sans une logistique rigoureuse rien ne pourrait marcher.

Au menu : tartifeltte. Préparation des reblochon

Au menu : tartiflette.
Préparation des reblochons

Les produits arrivent par camion et sont directement envoyés dans des chambres froides. De là, les ingrédients sont « cueillis » par les cuisiniers selon les plats à préparer. Un souci constant de propreté anime les collaborateurs. Tous les appareils sont soigneusement lavés, voire « aseptisés » si nécessaire. Inutile de dire que les casseroles sont géantes et que pour cuire 5 tonnes de pâtes par mois, il faut un beau volume d’appareils ménagers.

Barquettes prêtes à être envoyées sur un des site des HUG

Barquettes prêtes à être envoyées sur un des site des HUG

Une grande attention est portée à la chaîne du froid. Les plats préparés sont conditionnés dans de petites barquettes envoyées ensuite dans les cuisines de chaque site qui les réchauffe.

Dans les assiettes chauffées, un menu adapté au patient

Sur le plateau, un menu adapté au patient

Pour le  site de la Cluse, les assiettes (chauffées)  passent sur une chaîne où une dizaine de personnes les remplissent de portions en adéquation avec  la pathologie des patients. Puis, elles sont  stockées dans de grands bahuts, remorqués ensuite par un tracteur pour arriver dans les étages de l’hôpital.

Préparation des commandes pour les différents sites

Préparation des commandes
pour les différents sites

Menus à choix, chauds ou froids, atterrissent sans traîner sur le lit des patients qui sont assurés de manger des mets de qualité, le plus souvent concoctés avec des produits de proximité.

Propreté et hygiène sont exigées tant du personnel, du matériel et que des que

Règles strictes de propreté et d’hygiène sont exigées envers le personnel, pour le matériel et les locaux locaux.

 


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Le Salève un jour, le Salève toujours

Suivi : le guide des idées toujours lancées aux « Cafés Seniors » du lundi matin

Franchement cette montagne à vaches opère une irrésistible attraction au sein de notre équipe. Il faut dire qu’elle regorge de sites intéressants, de points de vue imprenable et lieux chargés d’histoire.

L’auberge des Montagnards à la Croisette

Ce vendredi a été marqué par la gastronomie. D’abord nous avons déniché la ferme de Follon, ouverte aux enfants qui peuvent toucher tous les animaux, assister à la traite, caresser les petits veaux et s’extasier sur les lapins. Dans le magasin qui propose des produits du terroir, nous avons fait provision de saucisson sec, lard, pancetta et divers fromages dans le but de ripailler sur l’herbe le samedi  soir. Puis, pour nous réconforter de cet effort, nous avons zig-zagué jusqu’à la Croisette (en voiture, tout de même) pour déguster une tartiflette et une tarte aux myrtilles d’anthologie. Le tout arrosé par un joyeux Vacqueyras.

En regagnant la plaine, nous nous sommes  promis que la prochaine fois, la culture sera de la partie avec la visite de la Chatreuse de Pommier et du château des Avenières.

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« Vivez heureux aujourd’hui. Demain il sera trop tard ! »

 

à suivre …


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En voiture !

Suivi : le guide des idées toujours lancées aux « Cafés Seniors » du lundi matin

Premier dimanche d’août, une journée ensoleillée pour une promenade de 90 minutes en tramway historique : Carouge, Plainpalais, Cornavin, Nations, Rive, Gare des Eaux-Vives, Place de Neuve. Sur tout le parcours, l’ancienne motrice tire allégrement son vieux wagon. A la route de Chêne, le convoi ralentit pour emprunter la déviation due au chantier du CEVA.

Le contrôleur officie aussi comme poinçonneur

A chaque arrêt, des voyageurs de tous âges montent ou descendent. Le contrôleur souffle un bon coup dans son cornet et le convoi s’ébranle à nouveau.

Les passagers se penchent aux fenêtres. Ils saluent les passants d’un geste de la main. A l’intérieur, les Seniors égrènent leurs souvenirs de jeunesse. « Tu te souviens quand le tram nous emmenait du village à la ville ? Ah les bons souvenirs de l’école secondaire ! Oui, même que le wagon nous était quasiment réservé ! » Quant aux plus jeunes c’est décidé, quand ils seront grands ils seront wattmans !

à suivre…

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Brillante Eglise russe

On la voit de loin, l’église russe avec ses neuf coupoles dorées qui brillent au soleil. Elle est construite sur un terrain mis à disposition par la ville de Genève, sur l’emplacement d’un ancien cimetière paléo-chrétien et où se dressait jusqu’au XVe siècle, le couvent Saint Victor.

La première pierre a été posée en septembre 1863 et trois ans plus tard, l’église fut consacrée sous le signe de l’Exaltation de la Sainte Croix. On  fêtera donc son 150e anniversaire en 2016.

L’église se compose d’une nef principale et de deux bas côtés. La fresque de la coupole centrale représente le Christ et aux encoignures, on voit les quatre évangélistes.

C’est le Père Adrien qui nous a expliqué et fait remarquer toutes les beautés picturales  et architecturales  de l’édifice. Les icônes, d’abord, certaines très anciennes, qui  ornent les parois sur presque toute leur surface. Deux d’entre elles ont été offertes par les moines du Mont-Athos. Les deux grandes icônes de l’iconostase, des deux côtés de la porte sainte, mettent en scène le Christ et la Mère de Dieu.

Mais, elles n’occultent pas la beauté d’œuvres moins spectaculaires, mais tout aussi remarquables.

A noter encore que l’église est posée dans un petit jardin fleuri et rempli d’arbustes.


 
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Des fleurs aussi belles que fragiles

La visite de l’établissement horticole Verdonnet-Bouchet se déroule principalement dans des serres. En effet pour arriver à produire des plants robustes, il est indispensable de maîtriser la chaleur, l’arrosage et si possible la lumière. Les serres s’étendent sur plusieurs hectares. En ce milieu de mois d’avril, elles abritent une immense nursery où poussent des plantons de géraniums, de bégonias ou encore de primevères sans oublier une somptueuse surface où règnent des orchidées de toutes les couleurs.

Dans une autre partie, les herbes aromatiques attendent encore de se développer avant d’être lancées dans le commerce. Toutes ces plantes nécessitent des soins attentifs et on ne badine pas avec la qualité. Un feuillage un peu fané, des branches fatiguées… Et hop au compost.

Fournisseur de magasins des deux côtés de la frontière, Verdonnet-Bouchet doit se plier aux normes et aux lois des deux pays, ce qui complique passablement la tâche. Malgré l’immensité des installations, les collaborateurs sont relativement peu nombreux, car autant que possible, la mécanisation a  le relais.  Un homme rempote deux-cents plantes à l’heure et il ne peut lutter contre la machine qui a une cadence de 1400 plantes/horaire.

Mais la nature n’est jamais bien loin. A ce propos, il faut relever que des fraises et autres petits fruits poussent en pleine terre et que la self-cueillette devrait commencer dès mi-mai.

 


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